De nouvelles traductions FR sur Megadrive et Saturn !

Astal ? C’est, sur le papier, une 2D superbe, des graphismes réalisés à la main, une animation très poussée, un univers taillé dans les pierres précieuses et des effets en veux-tu en voilà. Bref c’est une démo graphique, destinée à montrer sans détours que la nouvelle console de Sega est bien la reine de la 2D. L’offensive commence d’entrée de jeu par deux séquences animées, durant lesquelles une narratrice nous conte l’histoire du monde de Quartilia, façonné par la déesse Antowas à l’aide de pierres précieuses. Astal, né d’un rubis, est chargé de protéger la jeune Leda, née d’une émeraude et capable de créer la vie. Ils vivent dans la paix jusqu’au jour où le démon Jerado crée Geist, son homme de main, afin de capturer Leda et de transformer Quartilia. A vous de l’en empêcher ! Non, car en fait Antowas se réveille, détruit elle-même Jerado, puis bannit Astal qui, dans sa folie protectrice, avait ravagé le monde de Quartilia. Alors que la déesse replonge dans son sommeil, Geist resurgit et kidnappe de nouveau Leda pour reprendre les sinistres desseins de Jerado... A vous de l’en empêcher, cette fois ! Au-delà de son petit faux-départ, l’histoire enfantine d’Astal se laisse suivre à condition de ne pas trop lui en demander. De très jolies illustrations parsèment le jeu et compensent un casting de voix tantôt correct tantôt ridicule (notamment sur version américaine), au service d’un récit qui, dans le fond, reste lui-même au service de la patte graphique du jeu.

On connaît l’histoire. La Saturn a été conçue pour être la console la plus performante en matière de 2D, puis s’est vue balayée par la PlayStation alors que Sega finit par essayer de rattraper son retard dans le domaine de la 3D. Astal est donc un vestige de cette première ambition et, de ce point de vue, le soft nous fait clairement regretter que si peu s’y soient risqués : les sprites, tout simplement surdimensionnés et incroyablement animés pour un jeu de plates-formes, se promènent dans des décors splendides, eux aussi animés parfois. L’aspect technique est bardé d’effets de lumière, de zooms, de rotations, et les différents plans de la Saturn (l’un des points forts de la machine) sont exploités de bout en bout pour permettre à cet univers fait main d’étinceler comme il se doit. On se plonge volontiers dans l’ambiance... On s’étonne face au Mauvais Œil... On vogue le long de la Rivière des Rêves... On contemple la majesté des Plaines de la Destinée... On oublie tous les détails techniques... On est réveillé par la réalité.

Vous êtes Sketch Turner, un auteur de comics toujours accompagné de son fidèle rat domestique R’Kill. Un soir d’orage, vous êtes en train de dessiner les planches de votre nouvelle aventure intitulée "Comix Zone", lorsque vous êtes happé par votre propre dessin ! Mortus, le super vilain de votre dernier comics, vous envoie à l’intérieur de votre propre histoire pour tenter de vous y éliminer. Il ne vous reste plus qu’à vous sortir de ce pétrin.

A partir de là, le concept est simple : castagner les ennemis que Mortus dessinera devant vous. Heureusement pour lui, Sketch s’est transformé en véritable expert du kung-fu shaolin. Le point fort du jeu est sans nul doute son aspect graphique. Car en plus d’avoir des monstres représentés par des sprites magnifiques, leur animation est absolument bluffante, leurs mouvements sont variés et parfaitement décomposés. Pour renforcer l’analogie à la BD, les personnages s’expriment tous dans des bulles de texte selon la situation (Sketch et les ennemis répondent en fonction des coups infligés et subits). Les décors sont fins et collent parfaitement à l’ambiance du jeu. On passe d’une ville en ruine à un temple shaolin sans aucune difficulté, notamment grâce à des backgrounds qui fourmillent de détails. Pas de rouge criard ou de grand ciel bleu tout vide, les scènes sont travaillées et c’est un régal pour les yeux. L’un des plus beaux jeux de l’ère 16-bit.

A côté des plus traditionnels Ultimate Battle 22 et Final Bout, Dragon Ball Z Legends proposait alors une approche des combats beaucoup plus fidèle aux affrontements titanesques des surpuissants sayajin.

Ici, pas de combinaison à rallonge pour exécuter de spectaculaires attaques spéciales. Mais avant d’espérer égratigner votre adversaire, vous devrez porter suffisamment de coups simples pour remplir une jauge dédiée. Lorsque celle-ci est pleine, vous pouvez alors déclencher un Meteor Smash qui, lui, infligera d’importants dommages à votre adversaire. Rouer de coups ses ennemis sans qu’ils ne perdent le moindre point de vie, voila un concept relativement déroutant pour un jeu de combat. Mais c’est précisément en cela que Dragon Ball Z Legends respecte l’univers de l’anime, dans lequel les combats dantesques se concluent presque toujours par une monstrueuse attaque spéciale. Par ailleurs, jusqu’à 6 guerriers peuvent participer simultanément aux combats pour former deux équipes de 3, mais un seul joueur contrôle une équipe. Enfin, le jeu impressionne également à l’époque avec son casting final de 35 personnages, dont notamment les très populaires Vegeto et Gotrunks.

Le jeu s’inspire de l’univers de Frank Herbert, auteur des romans de science-fiction Dune, dont le premier a été publié en 1965. Vous dirigez au choix les Atréides (les gentils, en bleu), les Ordos (les méchants cupides, en vert) ou les Harkonnens (les très méchants, en rouge), et vous devez tenter de vous emparer de la planète Arrakis.

Il s’agit là d’un soft d’anthologie, pour le simple fait d’avoir créé un genre appelé aujourd’hui RTS (Real Time Strategy ou Stratégie en Temps Réel), un des genres les plus appréciés aujourd’hui par les joueurs PC, principalement en ligne, avec les MMO et les FPS. WarCraft, Command & Conquer, Age of Empires et bien d’autres n’auraient peut-être jamais vu le jour sans que Dune II ne leur ouvre le chemin.

Quand on a pour père un héros légendaire connu d’une galaxie entière, on a de quoi être fier. C’est le cas de Ristar. Petit problème, son papa se fait kidnapper par un pirate de l’espace dont la soif de pouvoir le conduit à soumettre tout un système solaire. Ristar doit alors retrousser ses manches pour rattraper l’incompétence de son père. En tant qu’héros nouvellement promu, vous devrez donc vous élancer sur les sept planètes soumises afin de libérer les chefs prisonniers et botter le derrière de Greedy, en lui sommant d’aller chercher un nouveau système pour installer la base de ses activités malfaisantes.

Ne vous inquiétez pas, de ce programme quelque peu chargé vous ne souffrirez pas du trajet entre chaque planète. Après tout, Ristar est une étoile filante ! Et une étoile qui sait tout faire : sauter, attraper des objets et même les ennemis pour leur placer un bon coup de boule ou les lancer, monter aux échelles, nager et grimper aux murs. Mais le clou du spectacle revient au "coup du météore" : une puissante attaque à grande vitesse par laquelle on devient également invincible, enveloppé dans une armure étoilée. Une grande diversité d’actions dans un univers amusant, coloré, riche en détails et particulièrement bien animé. On n’en demande pas plus pour être une nouvelle fois conquis par Sega.

3 mois se sont écoulés depuis la conclusion du premier épisode. Rick est toujours hanté par le masque qui le pousse à retourner dans la maison pour y sauver Jennifer, sa fiancée, laissée pour morte à la fin du premier volet.

Les décors sont encore plus sombres et macabres, mais toujours très fins et détaillés. Et pour cette suite, point de censure ! Les ennemis meurent dans de grandes giclées d’hémoglobine et les cadavres décharnés jonchent les backgrounds. Mention spéciale au boss du niveau 3, que l’on fini à coup de tronçonneuse pour le voir mourir dans une énorme explosion de sang recouvrant tout l’écran. Splatterhouse Part 2 est de loin le jeu le plus gore de la Mega Drive. Les musiques, au rendu si typique de la console, collent parfaitement à l’horreur ambiante. Si le premier Splatterhouse était très difficile, sa suite est quasi insurmontable. Les 3 premiers niveaux sont relativement simples avec de l’entraînement, mais le boss du 4ème est un vrai supplice. Quant au dernier boss, il faudra avoir les nerfs très solides.